L’apiculture : une technique complexe

S’il y a des domaines qui séduisent de plus en plus les jeunes, l’apiculture en fait partie. Seulement, cette branche de l’agriculture requiert des connaissances qui peuvent s’assimiler avec des formations, même si certaines notions peuvent être acquises sur le tas. Nécessitant des apprentissages théoriques, mais surtout pratiques, elle est souvent réputée pour être…une technique complexe.

L’apiculture, l’exploitation des produits de la ruche

Si certains se soucient de la biodiversité et de la survie des abeilles, le principal objectif de l’apiculture est la récolte du miel. Le miel, cette substance tellement réputée pour ses vertus thérapeutiques et pour ses qualités culinaires, est présente dans presque tous les foyers. Acheter du miel signifie ajouter du goût à ses préparations et prendre soin de sa santé.

Ce nectar peut se décliner en différentes saveurs et en différents parfums. Les plus classiques sont les miels à la lavande et à l’eucalyptus, les plus surprenants sont le miel de litchis ou le miel de palissandre. Mais il y a le miel de manuka et le miel d’aubépine qui sont pourvus de grandes vertus thérapeutiques. On recense plus de 16 types de miel, entre autres le miel de châtaigner, le miel de sapin, le miel de tournesol qui possèdent chacun leurs propres vertus.

Mais avec les agressions et l’utilisation abusive de produits chimiques, la production subit une certaine baisse. Pourtant, la préférence des consommateurs est orientée vers la production 100% française. Certes, il y a des techniques plus élaborées qui sont utilisées de façon industrielle, mais on préfère toujours le miel issu de la production artisanale. Le miel local est très préconisé pour ses qualités.

Métier : éleveur d’abeilles

Certes, il y a des générations d’apiculteurs, qui, de père en fils, arrivent à perpétuer une exploitation. Mais il y a également de jeunes Français qui veulent devenir des professionnels du métier. Le métier d’apiculteur est très prisé ces derniers temps, en dépit de la complexité de la technique et même si l’on pourrait rencontrer des difficultés qui ne découragent pas les éleveurs d’abeilles.

Pour devenir un professionnel dans ce secteur, il y a des éléments à prendre en compte. Afin d’acquérir les bonnes connaissances et d’optimiser les rendements, il faut toujours commencer par les formations. L’exploitation apicole serait mieux en commençant par un apprentissage dans une institution en vue de l’obtention d’un BPA ou Brevet Professionnel Agricole, ou d’un BPREA ou Brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole. Il faut aussi connaître les contextes du métier : les demandes des consommateurs, les gains et les aléas du métier.

Pour exercer ce métier, avoir comme objectif un bon rendement ne suffit pas. C’est aussi une passion qui se traduit par l’attachement à la nature et au terroir. La connaissance de l’abeille dans tous ses états doit être accompagnée de la connaissance de l’environnement. On sait que l’élevage dépend surtout de la condition dans laquelle il sera effectué. Il est conseillé de solliciter l’assistance d’un ancien dans le métier avant de se lancer dans le métier. Et il faut savoir que ce métier requiert un certain fond, un budget adéquat et une bonne gestion des prix sont alors nécessaires.

Les meilleures conditions pour de bons résultats

Sachez que l’apiculture n’est pas seulement un métier, c’est aussi un art. Il faut alors opérer avec délicatesse et procéder avec habileté pour toutes les étapes : élevage et récolte du miel. Vous devez également disposer des matériels adéquats, comme il existe ceux pour un débutant et d’autres pour les professionnels.

Diverses opérations sont aussi à maîtriser. Si les ruches peuvent être bâties selon les notices du kit, le peuplement des ruches par les colonies est un procédé qui suivrait des approches plus ou moins complexes. C’est aussi le cas de l’essaimage ou les techniques de division d’une colonie. Et la récolte du miel est une intervention si délicate qu’il faut la faire avec minutie.